Le pouvoir exécutif, d'une façon générale, ne s'est pas encore habitué à l'idée qu'il existe un CEC qui entend se faire respecter. Le Gouvernement n'attache guère d'importance au suivi de nos travaux mais on peut penser que le seul fait qu'il éprouve des difficultés à répondre à nos conclusions prouve leur bien-fondé. C'est en renforçant la mission d'évaluation du Parlement que nous contribuerons à améliorer le débat démocratique et à rendre les politiques publiques plus pertinentes !
Je rappelle au passage que, déjà, lors du débat budgétaire de l'automne 2010, le Gouvernement n'avait rien trouvé de mieux que de cacher délibérément à la représentation nationale l'existence d'un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). Ce comportement est inadmissible.