Je voudrais répondre aux orateurs, assez brièvement pour ne pas emboliser le débat.
Visiblement, vous ne contestez pas le décuplement des peines, et je me réjouis qu'il y ait un consensus à ce sujet, mais vous disiez que les nouvelles sanctions que nous prenions ne s'appliqueront pas rétroactivement. Mais, messieurs les députés, vous êtes les premiers à savoir la non-rétroactivité de peines plus lourdes, et nous ne souhaitons pas mettre en cause les principes fondamentaux de nos libertés publiques !