La politique du FMI dite « de sortie de crise » consiste en réalité à imposer une austérité qui plombe les économies, notamment les économies européennes. La Grèce en est une preuve flagrante, avec des réductions de salaire impressionnantes – le SMIC va y être diminué d'un tiers –, des mesures touchant la fonction publique, et une baisse générale du pouvoir d'achat. Pendant ce temps, les armateurs continuent à ne pas payer d'impôts, de même que la classe la plus fortunée. Tout cela entraîne un développement de la précarité, du chômage et de la misère, alors que la croissance ne cesse de chuter et la dette d'augmenter – ce qui est pour le moins paradoxal.
La politique mise en oeuvre est inhumaine socialement, absurde économiquement, mais aussi dangereuse politiquement. Nous demandons donc la suppression de l'article 9, afin de ne pas encourager une politique que nous estimons néfaste non seulement au peuple grec, mais à l'ensemble des peuples européens.