Il faudra sans doute nous les répéter une mille et unième fois, car j'entends bien les explications de notre rapporteur général qui met en avant les pratiques des autres pays européens sur lesquelles il faudrait s'aligner, mais c'est toujours un peu la même rengaine : quand ce n'est pas bon, on s'aligne sur eux ; quand ça s'améliore, on ne s'aligne plus.
Mais nous sommes dans une période de crise où la question des recettes est primordiale. Je trouve donc qu'il aurait été judicieux de lancer des négociations pour que les autres pays européens qui font ces cadeaux fiscaux mais subissent aussi la crise s'alignent sur la France. Au lieu de cela, nous nous couchons et nous nous privons ainsi de recettes fiscales supplémentaires.
(Les amendements nos 707 et 664 , successivement mis aux voix, ne sont pas adoptés.)