Ce débat a été riche et technique tout en étant important pour le positionnement des uns et des autres ; je remercie tous les orateurs pour l'intérêt qu'ils y ont apporté.
Je serai bref car nous allons bientôt nous retrouver pour débattre du Mécanisme européen de stabilité et du traité. Sans vouloir minimiser l'intérêt que j'ai eu à être parmi vous aujourd'hui, il s'agit donc d'un avant-goût de la discussion que nous aurons ultérieurement.
Dans ce contexte, je reviendrai seulement sur quelques points.
Je réponds à Mme Karamanli que, selon les sondages effectués en Grèce, 70 % des Grecs sont contre le plan, mais la même proportion est pour rester dans l'Europe et dans l'euro. Cela veut bien dire qu'il n'y a pas un rejet de l'Union et de l'euro de la part des Grecs. Il s'agit d'un rejet des erreurs passées et de la démarche politique qui a été suivie.
Monsieur Brindeau, je vous ai écouté avec intérêt dire que les dispositifs sont de bon sens et vont dans la bonne direction. Vous avez parfaitement raison de dénoncer dans cette proposition de résolution une démarche de nature politique, pas forcément politicienne, mais qui arrive dans un contexte où les clivages peuvent évidemment s'exacerber.
Madame Guigou, monsieur Lecoq, vous avez formulé des remarques importantes. Madame la députée, vous avez dit qu'il n'y avait pas d'autre voie possible que celle que vous proposez, tandis que vous, monsieur le député, vous avez bien montré qu'il y en avait une autre.