Ces « mini-jobs » s'adressent aux chômeurs éloignés de l'emploi, contraints à travailler presque à plein temps pour 400 euros par mois, plus 100 euros de cotisation pour l'employeur. Les représentants du patronat allemand que nous avons rencontrés nous ont clairement parlé de l'effet d'aubaine que ce dispositif entraîne. Sur les 7 millions de bénéficiaires, 2 millions sont des étudiants ou des retraités et 5 millions des chômeurs, dont 4,5 millions ne figurent pas dans les statistiques du chômage allemand.