Oui, madame la présidente, mais je ne voudrais pas que nos collègues tombent d'apoplexie…
Madame la ministre, vous avez indiqué que les Allemands ont 10 % de dépenses publiques en moins que nous. C'est un gros mensonge et je vous recommande, pour vous en convaincre, la lecture d'un document de notre ambassade, qui est très bien fait et qui compare les impôts et les financements des institutions publiques de part et d'autre du Rhin.
Il est vrai, madame la ministre, qu'une partie des dépenses de santé qui étaient financées en Allemagne par les institutions publiques ne le sont plus, ce qui vient réduire le pouvoir d'achat des Allemands, pour qui la misère est une réalité effrayante.
Eh bien non, nous ne voulons pas vivre comme les Allemands, car nous n'avons pas pour but ultime l'appauvrissement de la population. Votre idéal, Madame la ministre, est-il de voir des salaires horaires allant de 3 à 7 euros ? Ce n'est certainement pas le nôtre ! Sans doute monsieur Bur, vous qui êtes de l'autre côté du Rhin vous regardez-vous avec envie ce que le patronat allemand, Mme Merkel et M. Schröder ont accompli.