Vous prenez une très lourde responsabilité et vous êtes dans l'impossibilité de répondre de ces mesures.
Vous prétendez vouloir améliorer la compétitivité de nos entreprises. Mais de quoi parlez-vous ? Vous savez très bien qu'elle ne correspond qu'à un tiers de la compétition internationale et des exportations. À quoi va donc servir de faire un cadeau fiscal aux entreprises de services, y compris financiers, et à une majorité d'entreprises qui ne sont pas délocalisables ?
Vous avancez l'argument de l'harmonisation fiscale, en particulier avec l'Allemagne, que vous citez en permanence. Dans son intervention à la télévision, Nicolas Sarkozy, ancien Président de la République et futur candidat, (Vives protestations sur les bancs du groupe UMP.) a cité seize fois l'Allemagne !