Madame la ministre, je viens de vous écouter évoquer des chiffres de l'INSEE relatifs à l'année 2011.
Tout cela est très fragile. Dans les chiffres de l'INSEE qui mentionnent une croissance de 0,2 % au dernier trimestre, il est indiqué que l'appui de la consommation joue un rôle non négligeable et que les importations ont diminué, sans doute en raison de la conjoncture économique générale, de la baisse du pouvoir d'achat et de l'investissement.
Cette fragilité ne doit pas conduire à des décisions hasardeuses. Or, par ce que vous êtes en train de faire, vous allez contribuer à la baisse du pouvoir d'achat des ménages, des classes populaires et des classes moyennes. Vous prenez une très lourde responsabilité – nous vous le répétons sans cesse –, dans une conjoncture extrêmement fragile. Vous allez casser la consommation, dernier défenseur de la croissance.