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Intervention de Roger Karoutchi

Réunion du 29 avril 2008 à 15h00
Éloge funèbre de michel debet

Roger Karoutchi, secrétaire d'état chargé des relations avec le Parlement :

Monsieur le président, mesdames, messieurs les députés, le Gouvernement s'associe à cet hommage à Michel Debet, qui se qualifiait lui-même de « député des broussailles ». Toute sa vie, il l'a consacrée à ce fameux Périgord vert qu'il adorait tant et pour lequel il a tant travaillé. Toute sa vie, il a eu les mêmes engagements, les mêmes passions.

Ce fut tout d'abord la vocation de l'enseignement, avec cette passion des lettres qu'il a voulu transmettre à tous ses élèves, partout, que ce soit au lycée Faidherbe au Sénégal, ou à l'école normale de Kairouan, en Tunisie, ou encore par la suite à Périgueux. Ce Périgord, il l'adorait. Il l'a effectivement beaucoup traversé et beaucoup servi. Enseignant, il est devenu directeur du centre de documentation pédagogique.

Et puis, il s'est lancé dans la vie publique qui l'attirait tant. D'abord dans sa ville, à Tocane, dont il a été conseiller municipal, et ensuite maire ; puis il est devenu conseiller général, vice-président, premier vice-président du conseil général de Dordogne. Il s'est dévoué pour travailler pour la ruralité, dévoué pour sortir ce territoire du désenclavement, dévoué pour que, par le numérique, l'on puisse atteindre aussi la modernité.

Cet homme dévoué était aussi un grand combattant républicain, avec des convictions fortes qu'il a exprimées au conseil général de Dordogne, dans le Périgord vert, et au travers des nombreuses associations qu'il animait dans sa région. De la défense de l'occitan à celle des valeurs sociales qu'il voulait incarner, il s'est toujours référé à la République qui nous réunit tous ici. Élu député en 2007, il s'est tout de suite consacré à un travail important dans les mêmes domaines – l'enseignement, la ruralité, la défense de la modernité – au sein de la commission des affaires économiques.

À toute sa famille, à son épouse Marie-Claude, à ses deux fils, Julien et Philippe, à ses collègues du groupe socialiste, radical et citoyen et de la commission des affaires économiques, ainsi qu'à l'ensemble de l'Assemblée nationale, je présente, au nom du Gouvernement, toutes nos condoléances. (Mmes et MM. les députés et les membres du Gouvernement observent quelques instants de silence.)

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