Monsieur le député, tout le monde ici connaît et respecte votre engagement sur ce sujet, que vous connaissez parfaitement et sur lequel vous vous êtes investi dans la durée. Vous êtes au sein de cette assemblée l'un des spécialistes de la recherche et de l'innovation.
Jamais au cours des cinq dernières années, il n'y a eu un tel investissement sur la recherche et l'innovation : 22 milliards d'euros ont été consacrés à ce secteur, sur trois étages.
Le premier a été le soutien à nos universités pour leur permettre de se positionner dans la concurrence mondiale. Le Premier ministre annonçait il y a encore dix jours, à Bordeaux, un investissement sur plusieurs universités : les IDEX, initiatives d'excellence, feront partie de ce plan de soutien.
Le deuxième volet, c'est le soutien à notre recherche et à nos laboratoires d'excellence. Je rejoins tout à fait ce que vous avez dit : le principe de précaution ne peut pas être un principe de régression scientifique. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Ce pays doit continuer à miser sur la recherche et l'innovation, sur la raison et sur le savoir. Dans ce cadre, nous avons soutenu soixante et onze nouveaux projets de laboratoire d'excellence, parmi lesquels, par exemple, le projet TOUCAN, qui doit nous permettre de progresser sur de nouvelles formes de thérapies des maladies cancéreuses, ou encore un projet conduit à Orléans portant sur les nouveaux modes de propulsion.
Le troisième volet, enfin, consiste à aider nos entreprises à créer de l'emploi. C'est ce pour quoi vous avez plaidé. Je pense, entre autres, au crédit impôt recherche et au statut d'entreprise innovante, qui doivent nous permettre d'avancer.
L'innovation, nous l'avons soutenue constamment au cours des cinq dernières années, et je dois dire que l'on ne peut s'empêcher de sourire quand on voit le candidat socialiste commencer à parler d'innovation à l'approche de la présidentielle. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Cette politique d'innovation a été soutenue par cette majorité. Elle a été constamment contestée par l'opposition, qui s'est systématiquement opposée aux investissements d'avenir ou au crédit impôt recherche.