Monsieur le Premier ministre, le Président de la République s'apprête à ratifier, le 1er mars, un nouveau traité européen, portant sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union. Pour parler clair, il s'agit d'un traité visant à imposer durablement aux peuples d'Europe l'austérité, un traité qui limite abusivement la fonction sociale des États et met notre pays, la France, sous tutelle.
Les Français ont déjà dit non, en 2005, à la libre concurrence, à la casse des services publics et au moins-disant social. Vous avez bafoué leur vote et aujourd'hui, vous craignez le débat citoyen alors que votre entêtement nous mène à la catastrophe.
Voyez dans quel état votre allégeance aux banques a mis la Grèce ! Ce que supportent les Grecs est humainement inacceptable, économiquement absurde et démocratiquement dangereux.
Députés du Front de gauche,…