Monsieur le Premier ministre, l'INSEE vient d'annoncer que la croissance de l'économie française avait atteint 1,7 % en 2011. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Le Gouvernement avait prévu un taux de 1,75 %. Une telle précision marque le sérieux avec lequel ces prévisions sont établies.
C'est aussi, monsieur le Premier ministre, le résultat d'une stratégie décidée par le chef de l'État, une stratégie mise en oeuvre par vous-même et par votre gouvernement. Les prévisions des économistes étaient pessimistes. Ils admettront sans doute qu'ils s'étaient trompés.
Cette bonne nouvelle met également fin au spectre de la récession, très largement entretenu toutes ces dernières semaines par l'opposition. C'est M. Hollande qui lance les hostilités le 16 décembre dernier. Il annonce le supposé triple échec de M. Nicolas Sarkozy, constitué selon lui par « l'échec par rapport à l'obligation de croissance, puisque nous sommes en récession », par « l'échec par rapport à la réduction des déficits » et par « l'échec par rapport à l'objectif de réduire le chômage ».
Deux mois après cette déclaration, les faits désavouent M. Hollande. Il espérait la récession, nous sommes bien en période de croissance, l'INSEE le confirme, et c'est bien là la première erreur de M. Hollande, son premier échec. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Il espérait l'augmentation des déficits,…