Vous connaissez les chiffres : une entreprise exportatrice française a 80 % de chance de se retrouver face à un concurrent allemand sur les marchés qu'elle essaie de conquérir, et sept millions de Français travaillent à l'export aujourd'hui. Pensez-vous vraiment pouvoir balayer d'un seul geste cette question de la compétitivité-prix ? C'est absurde. Certes, l'innovation, la recherche sont des éléments de la compétitivité, mais il y a également les prix et cette compétitivité-prix se joue vis-à-vis de nos principaux partenaires européens.
Deux projets s'opposent aujourd'hui. Le nôtre, qui consiste à baisser le coût du travail pour produire plus et employer plus en France, pour ne pas délocaliser, pour exporter plus.