…pour nous expliquer que le problème de compétitivité avec l'Allemagne est essentiellement supporté par les entreprises qui ont déjà des salaires exonérés de cotisations, et qu'il tient aussi au fait que les Allemands n'ont pas de SMIC. La compétition sur les grands abattages, par exemple, est devenue d'une grande violence. Or nous n'avons rien fait pour discuter avec l'Allemagne de ce sujet particulier.
On parle de 1,6 à 2,1 SMIC. Je pense que ces salaires concernent des produits de plus haute gamme, sur lesquels la part du travail est moins importante que dans l'agroalimentaire ou les centres d'appel. Le gain sera des plus minimes. Je rappelle toujours que la part du travail dans le prix des plus beaux baffles français était de 8 %. Une telle mesure n'aurait rien changé pour ces produits ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)