Je voudrais pour ma part insister sur l'injustice que représente, pour l'ensemble de nos concitoyens, mais notamment pour les plus modestes, la mesure que vous nous présentez aujourd'hui, en fin de quinquennat. Depuis plus de deux ans, les rapports des associations caritatives nous alertent sur la dégradation de la situation de nos concitoyens les plus modestes, des familles qui ne parviennent plus à assumer les charges et les dépenses courantes. Nous avons entendu, à plusieurs reprises, des chiffres qui traduisent de manière très significative ces augmentations successives, qu'il s'agisse de l'énergie, des produits alimentaires ou des produits de première nécessité.
Nous ne le dirons jamais assez, cette mesure est injuste, inefficace sur le plan économique. J'avoue avoir du mal à comprendre comment on peut continuer à prétendre – même en comparant avec les pays qui ont été cités ce soir – qu'elle représente une avancée, alors que les économistes signalent les difficultés qu'elle entraînerait.