Je l'ai dit en commission des lois et lors de mon intervention liminaire dans l'hémicycle : le Gouvernement, animé d'un esprit de dialogue, était prêt à accepter des amendements de la gauche. Mais pour ce qui est de nos concitoyens, croyez-vous qu'il s'en trouve encore pour suivre nos travaux ? Même sur Internet, ils ont zappé ! Que pensez-vous de l'image que nous donnons de cette discussion sur le fonctionnement de nos institutions, sur l'équilibre entre l'exécutif et le législatif, sur la définition de nouvelles règles constitutionnelles, bref, sur les conditions d'un débat démocratique et digne, qui montre que la droite et la gauche peuvent travailler ensemble ? Vous avez choisi l'obstruction, les débats n'avancent pas, votre âme en est sans doute ravie ; fort bien. Mais, sincèrement, qui en sort grandi ? Le Parlement ? Certainement pas ! (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)