La loi Grenelle II poursuit, en ce qui concerne l'éolien, un double objectif : d'une part, limiter l'extension incontrôlée des installations ; de l'autre, offrir un cadre juridique stable et lisible. La question de la capacité des réseaux, soulevée par M. Chassaigne, doit être posée bien en amont des décisions car, une fois que celles-ci sont prises, il est difficile de demander au gestionnaire d'adapter le réseau.
Dans cette optique, le seuil des cinq mâts vise non seulement à éviter le mitage, mais aussi à optimiser les éventuels coûts de raccordement.
L'effet d'aubaine sur le photovoltaïque, que nous n'avions peut-être pas suffisamment anticipé, a fait apparaître sur le marché de nouveaux acteurs qui n'étaient guère spécialistes en la matière. On peut toutefois déplorer que notre pays n'ait pas vu se constituer une véritable filière. Dans les territoires d'outre-mer, monsieur Lebreton, des appels d'offres sont lancés pour les installations de plus de 500 kilowatts ; cependant, leur développement se heurte à la limite des 30 % d'énergie intermittente : si celui-ci est dépassé, il convient de proposer des solutions de stockage.