Je calmerai M. Mallot en lui disant que j'étais ravi de l'accueillir à la commission des finances cet après-midi.
Ce collectif comporte deux aspects qui illustrent bien les orientations de la législature.
D'une part, il respecte exactement la trajectoire de réduction des déficits, qui est notre objectif principal. La France, dans cette période très difficile, doit tenir ses engagements de baisse des déficits.
D'autre part, même si nous sommes à quelques semaines de la fin de la législature, il faut absolument continuer de réformer. Ce n'est pas parce que les élections arrivent dans quelques semaines que nous devons nous arrêter dans toutes ces réformes qui changent profondément la position de notre pays, surtout pour affronter une crise dont nous ne sommes malheureusement pas encore sortis.
La réforme, qui a commencé avec l'autonomie des universités, qui s'est poursuivie avec les retraites, se prolonge aujourd'hui avec cette réforme de fond qui consiste à alléger le coût du travail pour redonner de la compétitivité à nos entreprises et pour favoriser l'emploi.
Le premier point, ce sont les comptes. Les comptes sont bons, il faut le souligner.
À l'occasion de ce collectif de début d'année, nous faisons le point sur l'année dernière. Que s'est-il passé en 2011 ?