Depuis 2008, les États sont venus au secours du secteur financier. Cette intervention était légitime et importante pour préserver le bon fonctionnement de notre économie.
Il s'agissait non pas d'investir de l'argent public pour accompagner les finances personnelles de tel ou tel leader banquier, mais d'accompagner le sauvetage d'un élément incontestable et incontournable dans l'irrigation de notre activité économique.
À présent, la taxation de certains types d'activités financières devient une priorité pour la France.
C'est une exigence d'équité, car il est normal que les marchés financiers contribuent au rétablissement de nos équilibres financiers et à la sortie de la crise.
C'est aussi une exigence d'efficacité, car la taxation des transactions permettra de limiter certaines opérations à visée purement spéculative, et qui perturbent les marchés.