Grâce aux allègements de charge en 1995, entre 200 000 et 400 000 emplois ont été créés ou préservés. Et ce sont entre 400 000 et 800 000 emplois qui ont également été créés ou préservés grâce aux allègements décidés par François Fillon en 2003.
Vous le voyez : que vous reteniez l'estimation haute ou l'estimation basse, ces résultats sont là, c'est la réalité. Il est possible de contester le choix politique, mais on ne peut pas contester l'efficacité de ces mesures. Chaque fois que des allègements de charge ont été mis en oeuvre en France, des centaines de milliers d'emplois ont été créés ou sauvegardés et cela a bénéficié à l'économie dans son ensemble.
L'engagement du Gouvernement aux côtés des entreprises n'est plus à démontrer. Depuis plus de quatre ans, sous l'impulsion du Président de la République, nous avons conduit des réformes d'ampleur pour les soutenir : je pense à la suppression de la taxe professionnelle que Valérie Pécresse a évoquée, ou encore au triplement du crédit d'impôt recherche.
Cette nouvelle mesure est à la hauteur de notre ambition : protéger nos emplois et soutenir la croissance, au service de tous les Français. Je ne reviendrai pas sur ce qu'a dit excellemment Valérie Pécresse. Je ne préciserai que deux aspects qui me semblent incontournables.
D'abord, l'allégement de charges profitera aux bas salaires et aux PME. Il cible les entreprises qui sont les plus exposées à la mondialisation. Ainsi, 80 % des salariés de l'industrie seront concernés et 97 % des salariés de l'agriculture.