Toute une série de raisons techniques ont également joué : je pense au remboursement anticipé du fonds de compensation de la TVA, qui a permis d'irriguer de manière vertueuse l'investissement des collectivités locales, et donc de doper la dépense publique.
Ce schéma a été efficace pendant un ou deux ans, mais puisque la tension porte aujourd'hui sur les dettes souveraines, la question posée n'est pas de savoir combien nous allons réinjecter en termes de dépenses dans la machine économique. Cette question est derrière nous : aujourd'hui nous devons consolider nos finances publiques et réduire nos déficits.
Dès lors, comment soutenir la croissance ? Puisque cela ne peut pas passer par la dépense, cela doit passer par la libération de l'énergie,…