Naturellement, cette amélioration portera ses fruits progressivement. Mais elle se diffuse largement dans notre tissu productif : 80 % des bénéficiaires du crédit d'impôt recherche sont aujourd'hui des PME.
Deuxième paramètre, l'investissement : en réformant la taxe professionnelle, nous avons supprimé une taxation pesant exclusivement sur l'investissement de nos entreprises. Cet effort de 5 milliards d'euros par an est, là encore, une avancée majeure dont profitent principalement les PME, qui représentent 80 % des bénéficiaires. Il s'ajoute aux 30 milliards d'euros investis depuis 2007 par l'intermédiaire du Fonds stratégique d'investissement et d'Oséo pour aider nos entreprises à se financer.
Ce matin, j'étais avec François Baroin et le Premier ministre dans la Somme. Nous avons visité un grand nombre de PME et d'entreprises de taille intermédiaire de Picardie. Toutes ont approuvé des deux mains ces réformes.
Le troisième acte des réformes de compétitivité, c'est celui de la baisse du coût du travail. Et pour comprendre à quel point il est au coeur de notre problème de compétitivité, là encore, il faut examiner les chiffres.
Le coût du travail par unité produite a augmenté entre 2000 et 2009 de 20 % en France et de 7 % seulement en Allemagne.