Je ne partage pas l'analyse de George Pau-Langevin car l'adoption internationale ne propose plus de nourrissons. Un écart d'âge de quarante-cinq ans permet à une personne âgée de cinquante ans d'adopter un enfant de cinq ans.
Je suis favorable à cet amendement sur le fond, mais il me paraît dangereux de laisser le juge, en fin de parcours, choisir de prononcer ou non l'adoption. Imaginez qu'il ne la prononce pas : que ferons-nous de cet enfant qui sera peut-être déjà sur notre territoire ? Il est préférable de ne pas délivrer d'agrément aux personnes qui risquent de présenter un trop grand écart d'âge.