Mon amendement contient les éléments d'appréciation nécessaires : l'absence d'exercice de l'autorité parentale et des relations nécessaires à l'intégrité physique, au développement de l'enfant et au maintien de liens affectifs.
En ce qui concerne la déclaration judiciaire d'abandon, il me semble que ce dernier mot a une connotation extrêmement péjorative : l'enfant psychologiquement délaissé est traumatisé d'être judiciairement abandonné, et réciproquement – l'enfant abandonné considère aussi qu'il est délaissé du point de vue judiciaire. Par l'amendement CS 19, je proposerai donc de parler plutôt de « déclaration judiciaire d'adoptabilité ». Cela permettra de se placer du point de vue de l'enfant, sans affirmer pour autant que tout enfant concerné a vocation à être effectivement adopté.