Un sujet aussi important et aussi vaste que la politique de prévention aurait sans doute nécessité un délai d'examen plus long que trois mois : le rapporteur a donc dû privilégier certains thèmes et cette situation explique que certains points restent peu développés. L'éducation à la santé doit être encouragée dans les écoles et dans les familles dès le plus jeune âge. Des mesures de bon sens, comme le simple fait de ne pas fumer en présence d'un enfant ou le fait de se laver les mains avant de passer à table, ne semblent plus être appliquées aujourd'hui dans toutes les familles et dans tous les établissements scolaires. S'agissant du dossier médical personnel, je partage l'avis de Dominique Tian, il est regrettable que la mesure qu'il a proposée ne soit toujours pas mise en oeuvre tant les lacunes en matière de transmission de l'information entre professionnels de santé sont patentes. Le rapport aurait aussi pu évoquer la prévention de la dépendance, car il s'agit d'une problématique essentielle. Des mesures d'adaptation de l'habitat pourraient être utilement préconisées. D'autres sujets auraient aussi pu être développés : l'impact de l'environnement sur la santé – le plan national Santé environnement, qui fait l'objet d'un groupe de suivi que je préside, témoigne de l'importance de ce sujet – l'éducation à la sexualité, l'accès à la contraception et la prévention des grossesses non désirées ou les maladies sexuellement transmissibles…