Je ne reviendrai pas sur le manque d'une loi de santé publique. Concernant le plan Santé Jeunesse de février 2008 présenté par Mme Roselyne Bachelot, alors ministre de la santé, nous n'en avons pas vu le commencement.
S'agissant de la proposition n° 12 du rapport, qui vise à mettre l'accent, dans un souci de rationalisation, sur les visites médicales des élèves âgés de six ans et quinze ans et, en conséquence, à supprimer les visites des élèves âgés de neuf et douze ans, il me semble que le suivi scolaire devrait commencer dès l'âge de trois ans, ce qui permettrait de limiter les inégalités sociales.
Quant à la proposition n° 15, elle a pour ambition de prévenir les risques iatrogéniques en encourageant la prescription de doses administrées. À ce sujet, j'aimerais que les industries de la santé réfléchissent sur les doses pédiatriques pour éviter certains accidents.
Enfin, je rappelle que, dans le cadre de la discussion de l'article 33 de la loi sur le renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé, la présente majorité a refusé d'intégrer l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé dans le groupement d'intérêt public nouvellement créé pour recueillir les données de santé de l'assurance maladie. Or, la proposition n° 5 du présent rapport inclut cet institut dans la politique de santé publique. C'est incohérent. En tout cas, nous avions raison : l'institut national avait bien sa place dans le groupement d'intérêt public.