Oui.
Autant de décisions lourdes de conséquences qui placent délibérément au second plan les besoins réels du monde éducatif.
Face à ce bilan désastreux, la proposition de loi relative à la formation des maîtres n'est pas seulement une incongruité, elle assène, c'est même sa véritable raison d'être, un coup de boutoir supplémentaire au service public de l'éducation en enterrant les IUFM et, par voie de conséquence, les formations initiale et continue tout en frayant la voie aux institutions privées. Trois raisons suffisantes pour ne pas poursuivre plus avant.
Forte des remarques et recommandations de la Cour des comptes, je vous demande donc, mes chers collègues, d'adopter la motion de rejet préalable de ce texte. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)