Ils sont ridicules !
Les grandes entreprises, qui représentent 10 % des bénéficiaires, captent aujourd'hui 57 % de cet avantage fiscal. Le rapporteur général de la commission des finances, Gilles Carrez, l'a constaté : « La réforme aboutit à attribuer 10 milliards d'euros d'aides aux grandes entreprises – le double de l'effort en faveur de l'université –, ce qui constitue une politique industrielle et de la recherche peu efficace et très coûteuse ».
Je pourrais aussi rappeler la pénurie de remplaçants, la réduction des heures dédiées aux langues vivantes, le sort des AVS, l'accueil de plus en plus problématique des enfants en situation de handicap. Je pourrais évoquer les rapports de l'OCDE, de la Cour des comptes, de l'Inspection générale de l'éducation nationale, ou encore le rapport de Jean-Michel Jolion sur les enjeux et le bilan de la mastérisation.