Sur les 19 milliards d'euros promis dans le cadre du Grand emprunt, les établissements d'enseignement supérieur et de recherche n'ont touché, en définitive, que 1,5 milliard d'euros. Les crédits de fonctionnement n'ont augmenté en moyenne que de 1,2 %, c'est-à-dire nettement moins que l'inflation, et fin 2011, certaines universités ont dû être mises sous tutelle des rectorats. À l'évidence, les financements progressent moins vite que les annonces.