Nous ne connaissons pas les motifs qui ont conduit l'IGAS à juger l'expérience négative, hormis le fait que celle-ci n'a eu lieu que dans un seul pôle. Notre collègue Geneviève Fioraso, qui précisément suit attentivement ce pôle de compétitivité, n'a pas le même point de vue. Pour une fois qu'une expérimentation était conduite et gagnait à être étendue, la démarche aurait pu être saluée.
Il semble que ce dispositif, qui ne coûte rien à l'État, crée des passerelles et des ponts. Tout à l'heure, on a parlé de « vivier », de « stock » – des mots que nous n'aimons pas beaucoup – au sujet de la promotion des femmes. Nos débats portaient sur des catégories très resserrées, notamment les grandes écoles, mais la fonction publique pourrait aussi s'aérer et chercher des talents et des ressources ailleurs. La mise à disposition entre entreprises et centres de recherche me paraît un dispositif intéressant. Peut-être que la publicité n'a pas été suffisante et que cette opération mériterait d'être mieux connue des pôles de compétitivité.