J'appelle M. Warsmann au calme et à la sérénité. En santé publique, il faut savoir privilégier la prévention plutôt que sur les soins curatifs. Décontractez-vous, mon cher collègue !
Vos arguments du respect du Parlement et de la revalorisation de son rôle que vous utilisez fréquemment à notre encontre, vous devriez les appliquer à vous-même.
Nous tenons au droit d'amendement qui est le nôtre ; vous, manifestement, vous n'y tenez pas beaucoup. Il n'est qu'à relire, dans le compte rendu des débats de novembre dernier, cette déclaration de M. Warsman : « Le Gouvernement nous a demandé de ne pas déposer d'amendements. Nous n'en avons pas déposé. » Voilà ! Il suffit que le Gouvernement demande à M. Warsmann de ne pas déposer d'amendements, et il n'en dépose pas ! M. Warsmann ne pense pas, M. Warsmann n'a pas d'opinion. On lui dit de ne pas déposer d'amendements, il n'en dépose pas !