L'article 41 ter établit un parallélisme avec l'amendement que nous avons voté dans le cadre de la loi sur les conseils d'administration des grandes entreprises du CAC 40. Il tend à garantir une représentation équilibrée des femmes et des hommes parmi les personnalités qualifiées des conseils d'administration et conseils de surveillance des établissements publics de l'État.
Ce principe pourrait d'ailleurs être étendu encore plus largement, par exemple à l'Académie française : je pense à l'élection au fauteuil de Jacqueline de Romilly, où nous sommes en présence de six candidatures d'hommes… Ce n'est donc pas une femme qui succédera à Mme de Romilly – comme si aucune écrivaine n'était suffisamment talentueuse pour cela.