J'espère que nous parlons bien de parité, et non de diversité : les deux notions sont fréquemment confondues et je le déplore. Je rappelle que les femmes représentent la moitié de la société – la moitié, et même un peu plus, n'en déplaise à certains ! Il convient donc qu'elles aient toute leur place dans cette société, et qu'on ne ramène pas la question de leur présence à des critères de diversité.
Si je suis tout à fait d'accord avec l'amendement de Mme Guégot et de Mme Zimmermann, je veux cependant insister sur un point : l'articulation qui doit s'établir entre l'activité professionnelle et la vie personnelle ne concerne pas que les femmes. J'espère que ce principe s'appliquera autant aux hommes fonctionnaires hommes qu'aux femmes fonctionnaires, et que le fait pour les hommes de prendre des disponibilités pour des raisons personnelles et familiales n'aura pas d'incidences négatives sur leur évolution professionnelle – je pense surtout aux jeunes fonctionnaires, pour lesquels cet amendement prend toute son importance.