Pour conclure, je veux noter la féminisation croissante des nouvelles promotions des grandes écoles. Je me suis récemment rendu à l'ENA, avant la sortie de la dernière promotion. L'école comptait 21 % de femmes en 1996 ; elles sont aujourd'hui 36 %. La dernière promotion de l'INET, l'Institut national des études territoriales, grande école qui forme les cadres territoriaux, et que je visiterai d'ailleurs bientôt, compte trente et une femmes sur soixante-quatre lauréats, soit près de 50 % des reçus.