Cela est d'autant plus vrai que certains des postes concernés peuvent être occupés par des corps aux compétences beaucoup plus générales, comme celui des administrateurs civils, qui compte aujourd'hui 800 femmes. Je veux citer tous ces chiffres afin qu'ils soient consignés au Journal officiel et que nul ne les ignore.
Au final, pour pourvoir les emplois fonctionnels les plus techniques, la ressource existe. Celle-ci et la féminisation croissante du recrutement via les grandes écoles devraient vous convaincre, monsieur le député – mais je m'adresse aussi à l'ensemble de la représentation nationale –, que les femmes peuvent aujourd'hui pourvoir 20, 30 puis 40 % des postes à haute responsabilité.
Je cite un dernier exemple car je ne désespère pas de vous convaincre, monsieur Mariton, en faisant appel à votre sens aigu de l'observation des réalités, pour en tirer des leçons pour l'avenir que nous devons construire. Tous les ans, vingt personnes sont nommées dans le corps préfectoral. L'application du taux de 20 % conduira d'abord à nommer quatre femmes par an, puis celui de 30 % amènera à la nomination de six femmes…