Puisque nous sommes quasiment à la fin de cette mandature, je voudrais à présent remercier la Cour des comptes pour les liens très étroits qui ont été noués entre elle et le Parlement. Certes, des révisions constitutionnelles sont passées par là, mais, au-delà des révisions, l'on sait bien que, pour être correctement mis en oeuvre, les textes supposent des hommes de bonne volonté et visionnaires : il n'en a manqué ni à la Cour ni au Parlement. Pierre Joxe, Philippe Séguin, Didier Migaud ont fait partie de ces premiers présidents de la Cour des comptes qui ont permis à cette dernière de faire progresser la qualité du débat démocratique, tout en restant fidèle à ses traditions. D'autres, au Parlement, ont également fait ce qu'ils ont pu, pour utiliser au mieux les rapports et les informations que l'institution de la rue Cambon mettait à leur disposition pour les éclairer dans leurs travaux, dans leurs débats et, en définitive, dans leurs votes.