C'est parce que la confrontation est la règle dans notre assemblée qu'existe d'ailleurs un règlement, qui en encadre les modalités. C'est aussi la raison pour laquelle nous élisons un président, à charge pour lui de faire respecter ce règlement et de veiller à ce que les débats ne perdent rien en qualité et conservent tout en dignité. À la fin d'une mandature, c'est à l'aune de ces critères – qualité des débats et dignité des échanges – qu'elle sera jugée, comme le seront ceux qui eurent la responsabilité de l'exercer, dans les charges que leur ont démocratiquement confiées le peuple et les députés. Cette confrontation, qui doit être encadrée, est donc légitime.