Mais, convenez-en, nous avions une alternative à résoudre : ou le texte était examiné dans l'urgence, et il passait, ou nous prenions le risque qu'il ne soit pas adopté. Le Gouvernement a préféré le voir adopté et j'espère que majorité et opposition le rejoindront dans ce pragmatisme. Le pire eût été que ce texte n'arrivât point. C'eût été une faute que vous auriez pu reprocher au Gouvernement. Ne lui reprochez donc pas la vertu, car vous sombreriez alors vous-même dans le vice – et je sais que vous tâchez en permanence de vous en éloigner. (Sourires.)
Vous avez également parlé de la révision générale des politiques publiques. J'assume les réformes que nous avons conduites. Du reste, j'observe que personne ne propose de revenir sur la réforme de Pôle Emploi. Personne ne reviendra non plus sur celle de nos armées, qui fut si difficile à faire. Et qui reviendra sur la réforme de la justice, notamment sur celle de l'organisation judiciaire ? Personne.