Vous dites qu'il serait opportun de regrouper la SNCF et RFF que la loi a séparés mais, dans nos communes, lorsqu'un aménagement est nécessaire, nous avons parfois bien du mal à déterminer ce qui relève de l'une et de l'autre pour trouver le bon interlocuteur. La séparation entre les deux est-elle bien effective ?
Sachant que des membres de la Cour des comptes assistent aux conseils d'administration de la SNCF, de la RATP et de RFF, je trouve pour ma part paradoxal qu'ils posent des questions…
RFF est-il rémunéré à chaque fois qu'un train passe sur les voies qui lui appartiennent ? Le tarif est-il le même pour un train de marchandises et pour un train de voyageurs, ou pour un train quasiment vide et pour un train circulant à une heure de pointe ? Vous indiquez que près de 10 % du réseau de RFF se trouvent en Île-de-France, mais la région procure-t-elle à l'établissement public une part équivalente de ses recettes ? Qu'en est-il par exemple pour le tronçon commun Châtelet-Gare du Nord ?
Vous suggérez, pour désengorger la ligne A, d'utiliser le RER E. Il ne faudrait pas, pour régler un problème dans un secteur, en susciter d'autres ailleurs. Le réseau Transilien souffre d'une erreur de conception : chaque ligne ne dispose pour ainsi dire, de bout en bout, que d'un faisceau de voies de sorte qu'au moindre incident, c'est tout le trafic qui est bloqué. Dans le cadre de la modernisation du réseau, envisagez-vous d'aménager des sortes de baïonnettes afin de faciliter la circulation des trains en cas de panne ?