Nous saluons l'intelligence de ces propositions marquées du sceau du pragmatisme, mais la SNCF et la RATP nous ont tenu le même discours. La volonté de rationaliser et d'optimiser le système est donc partagée. Reste que l'histoire nous incite pour le moins à la perplexité : ne serait-ce que pour la ligne B, la réflexion sur les difficultés que créent les trajets partagés, avec le fameux changement de conducteur sur la section Châtelet-Gare du Nord, est encore dans les limbes malgré la volonté affichée d'avancer sur ce point. Le fait de privilégier des dispositions contractuelles, qui permettent de mieux associer les différents acteurs, n'induit-il pas un risque d'inertie ? Concrètement, pourriez-vous nous dire quel échéancier strict vous vous êtes imposé pour la mise en oeuvre des décisions que vous avez prises avec la DCF et Transilien ?