En effet.
La convention avec le STIF conduit à une majoration de 250 millions d'euros sur la première période couverte, 2009-2012. En pratique, on observe une certaine difficulté à monter en puissance, mais ces 250 millions d'euros correspondent au triple de l'effort annuel : chaque année, nous consacrons 80 millions d'euros de plus que précédemment aux investissements de renouvellement, essentiellement – nous avions là un grand retard –, mais aussi à des investissements de prévention sur des zones considérées comme particulièrement sensibles. Une étude nous avait permis d'identifier les zones où il y avait le plus de trains touchés, et qui exigeaient par conséquent une politique de « maintenance renforcée ».
Les RER représentent environ 40 % du réseau en linéaire et leurs coûts de maintenance s'établissent à environ 55 % de la dépense consentie pour le Transilien. Nous leur consacrons les deux tiers de l'effort de 250 millions d'euros dont je vous ai parlé.