Je vais, je le crains, contrarier M. Rochebloine. Pourquoi donc l'unanimité ? Cette loi n'est pas consensuelle, et je pense que l'intérêt des fédérations n'est pas de remettre en cause une partie du droit du sport. Les fédérations doivent se montrer solidaires et offrir une couverture solidaire.
Il s'agit de leur en donner les moyens, notamment lorsqu'elles-mêmes en ont peu, ce qui n'est pas le cas, mon cher collègue, des fédérations que vous avez citées. Elles n'ont pas trop de soucis financiers, notamment la Fédération internationale de l'automobile. Je pense donc que cette proposition de loi n'est pas conforme aux intérêts des sportives et sportifs.
Par ailleurs, nous faisant quelque peu la leçon, vous nous dites, monsieur le ministre, que l'Assemblée nationale doit se mettre au rythme de la vie des gens. Mais si tel est le cas, nous avons besoin d'une autre loi sur le sport !