…qu'il s'agisse des juristes, des représentants du monde sportif, dont on nous dit qu'ils sont largement concernés, ou du secteur des assurances.
Pour fonder son jugement, le législateur a besoin du temps nécessaire à la bonne compréhension des enjeux, à l'appréciation des conséquences de la modification législative. Cela ne peut se faire, comme cela a trop souvent été le cas au cours de cette législature, dans une urgence d'autant plus inexplicable qu'une telle proposition de loi aurait pu être inscrite à l'ordre du jour il y a bien longtemps.
L'urgence, lorsqu'elle ne paraît pas s'imposer, engendre la suspicion et fait courir le risque de l'approximation ou de la malfaçon – nous l'avons bien vu avec le texte relatif aux paris sportifs.
J'ai parlé de suspicion et cela ne vous vise nullement monsieur le rapporteur…