Monsieur le préfet, nous mesurons les efforts considérables qui ont été consentis pour la sécurité dans les transports, à commencer par l'institution de la police d'agglomération qui a permis d'accroître les effectifs dans les départements de la Petite couronne. Cela dit, les agressions et les vols persistent. Dans les gares, où sévit le trafic de drogue, des bandes terrorisent les usagers. Tout toxicomane sait qu'il trouvera un dealer dans les gares terminus. Des altercations éclatent à l'occasion des ventes de drogue et perturbent la quiétude des passagers. Serait-il possible de placer des unités dans ces gares terminus, pour essayer d'endiguer cette délinquance ? Vous avez dit tout à l'heure que les commissariats n'étaient plus compétents pour intervenir à l'intérieur des gares, mais les bagarres et les agressions qui ont lieu là peuvent se prolonger à l'extérieur…
Vous nous avez dit également que le nombre des réquisitions avait explosé, pour dépasser aujourd'hui 7 000. Dès lors, ne pourrait-on envisager que la SNCF et la RATP signent une autorisation de réquisition permanente, comme celles qui, renouvelées chaque année, permettent à la police d'intervenir sans délai sur le domaine privé des bailleurs sociaux ?
Enfin, plutôt que de vidéoprotection, je préfère pour ma part parler de vidéosurveillance à propos des dispositifs dont sont notamment équipées toutes les nouvelles rames du RER A, dans la mesure où il s'agit en effet de surprendre les faits de délinquance. Interpellez-vous les auteurs des agressions que vous découvrez sur les écrans ? Comment intervenez-vous ? Dans quels délais ?