Le problème est clairement identifié, si bien que M. Leonard Orban, ancien commissaire européen, a été nommé ministre chargé de la gestion des fonds européens. Il lui revient de mettre au point l'organisation administrative qui permettra une plus grande absorption de ces fonds. Le nombre de projets définis a déjà triplé ; nous espérons qu'ils auront des résultats fructueux, comme ceux qu'aura permis le Fonds social européen.
Je vous ai entendu dire, monsieur le président, que nous serions « réservés » à l'idée de taxer les transactions financières. Plus exactement, nous considérons qu'une telle décision appelle la plus grande circonspection. Les analyses auxquelles nous avons procédé montrant que cette mesure pourrait affecter les investissements en Roumanie, il faut avancer dans cette voie avec une extrême prudence.
Je sais que la France approuve les orientations de M. Dacian Cioloş, commissaire européen chargé de l'agriculture, qui travaille dans l'intérêt général de l'Union. La Roumanie, jeune démocratie, n'est pas encore parvenue à régler de manière satisfaisante la question de la restitution des propriétés. Il en résulte qu'elle dépend, pour sa consommation alimentaire, des importations de produits agricoles, alors même qu'elle pourrait produire ce qui est nécessaire à ses besoins.