Notre délégation est composée de M. Mircea Grosaru, de M. Tudor Chiuariu, ancien ministre de la justice, de M. Angel Tîlvăr, secrétaire de la commission, et de moi-même, qui en assure la vice-présidence. Notre président, M. Viorel Hrebenciuc, vous prie de bien vouloir excuser son absence.
Il nous faut remercier la France pour ses positions au sujet de l'entrée de la Roumanie dans l'espace Schengen. Nous avons réussi à aplanir toutes les difficultés et nous avons désormais un point de vue commun.
Nous souhaiterions appeler votre attention sur la question de la fiscalité européenne. La Roumanie, qui s'est associée hier au nouveau traité, estime que l'éventuelle taxation des transactions financières doit encore être discutée et évaluée, car il existe un risque de retrait des capitaux et baisse de l'investissement. On ne peut prendre une décision qu'après une analyse précise des effets d'une telle mesure.
De plus, qu'en serait-il pour des pays qui, comme la Roumanie, ne sont pas dans la zone euro mais ont un plan d'action pour intégrer la monnaie commune ? Nous avons besoin de connaître précisément la situation.
Sur le plan politique, la Roumanie connaîtra comme la France des élections législatives en 2012. Notre pays n'est pas de ceux qui créent des difficultés à l'Union européenne. Nous menons depuis deux ans des réformes pour lutter contre la crise que nous subissons nous aussi. Je le dis alors que je suis membre de la majorité : ces réformes sont très dures pour nous et politiquement difficiles. Comme la France et l'Allemagne, nous pensons néanmoins que situation justifie des mesures de grande ampleur et nous espérons que celles-ci porteront leurs fruits pour que l'Europe continue sa marche.
Nos deux pays sont donc très proches. La ville de Iaşi, dont je suis l'élu, abrite un centre culturel français. Lorsque j'étais préfet de ce département, j'avais tout fait pour maintenir cette présence française à l'est de l'Europe.