Il sera mis fin aux tergiversations qui entravent, quoi que vous annonciez, monsieur le ministre, le développement vital de l'économie numérique Nous le ferons en organisant avec les collectivités locales et l'industrie la couverture intégrale de la France en très haut débit avant dix ans. Je parle bien d'organiser et non pas d'inciter.
Le statut public des entreprises détenues majoritairement par l'État – EDF, SNCF, La Poste – sera préservé pour conforter les missions de service public, qui ont subi tellement de fragilisations et de démantèlements depuis dix ans. La dégradation de la situation des populations les plus fragiles nous impose d'obtenir de nos partenaires européens la consolidation de ces missions par l'adoption d'une directive sur la protection des services publics, un engagement auquel la droite a renoncé.
Dans les banques, les activités utiles à l'investissement et à l'emploi seront séparées des activités spéculatives. Il faut protéger la gestion en bon père de famille, qui sert l'économie réelle, des extravagances de l'économie de casino, qui tourne parfois à la roulette russe.