Le Gouvernement est tenté de demander à M. de Courson de retirer son amendement. Le texte tout entier crée des droits au profit des personnes qui ont envie de disposer d'armes de façon légitime, que ce soit pour la chasse, le tir sportif ou la collection. Il ne me semble pas nécessaire d'affirmer un droit supérieur. Sur le fond, je rejoins volontiers sa philosophie politique : c'est la liberté qui droit primer.