Madame la secrétaire d'État, une réflexion est engagée au sein du ministère de la santé quant aux professions paramédicales, dont vous connaissez l'importance pour la prise en charge de pathologies comme les accidents vasculaires cérébraux et les troubles du langage.
Les orthophonistes de ma circonscription de l'Aube, un secteur majoritairement rural, s'inquiètent des informations transmises par le ministère sur le classement des professionnels en deux niveaux : une majorité en master 1 et quelques spécialistes en master 2.
Premier problème : le master 1 européen et international n'apporte aucun avantage particulier à des professionnels qui doivent avoir l'intégralité du master pour que leur diplôme soit reconnu.
Deuxième problème, particulièrement important dans les zones rurales à faible densité de population : le risque d'instauration d'un système qui interdirait aux orthophonistes reclassés en master 1 la prise en charge des patients atteints des pathologies que je viens de citer. Or s'agissant des troubles neurologiques, chacun connaît l'importance désormais accordée à la prise en charge précoce des accidents vasculaires cérébraux, à leur rééducation et aux questions des troubles du langage chez l'enfant et le préadolescent.
Par conséquent, madame la secrétaire d'État, quelles informations pouvez-vous nous transmettre afin de rassurer cette profession qui est vraiment très inquiète quant à son avenir, particulièrement dans les zones rurales.